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Palmyre, l'irremplaçable trésor

Palmyre, l'irremplaçable trésor

Mon avis :

Voici le livre d'un grand Monsieur de l'histoire antique : Paul Veyne, professeur honoraire du Collège de France. Il a écrit des ouvrages que tous les étudiants passionnés d'histoire antique ont lu : "Le Pain et le cirque", "La Société romaine", "Comment on écrit l'histoire : essai d'épistémologie"... Comme il le dit lui-même, il nous livre là non pas un livre d'érudition, mais un livre pour l'honnête homme où il décrit ce qu'était Palmyre dans l'Antiquité du point de vue politique, économique, diplomatique, religieux et social... En résumé, une synthèse accessible à tous permettant de comprendre ce que nous ont enlevé les destructions récentes faites par des barbares. L'auteur s'interroge également sur le pourquoi de ces destructions et conclut en disant "Oui, décidément, ne connaître, ne vouloir connaître qu'une seule culture, la sienne, c'est se condamner à vivre sous un éteignoir". Enfin, ce livre est dédié à l'archéologue syrien Khaled al-Assaad, directeur des Antiquités de Palmyre pendant 40 ans, décapité en public par les djihadistes alors qu'il voulait protéger le site auquel il avait voué sa vie... in memoriam.

Voici le résumé proposé par l'éditeur :

« Ayant eu pour métier l'étude de l'Antiquité gréco-romaine, je n'ai cessé de rencontrer Palmyre sur mon chemin professionnel. Avec la destruction de Palmyre par l'organisation terroriste Daech, tout un pan de notre culture et mon sujet d'étude viennent brutalement de voler en éclats. Malgré mon âge avancé, c'était mon devoir d'ancien professeur et d'être humain de dire ma stupéfaction devant ce saccage incompréhensible et d'esquisser un portrait de ce que fut la splendeur de Palmyre qu'on ne peut plus désormais connaître qu'à travers les livres. » C'est cette histoire de la « Venise du désert » que nous peint Paul Veyne ; avec lui, nous découvrons cet immense vestige d'un monde aboli.

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